L’intelligence artificielle devient le principal sujet des futures générations : tout est prévu et prévisible. L’intelligence artificielle sera là pour parer à tout manque et transformer une société bancale en une société parfaite, tel est le message futuriste. La perfection semble être le seul avenir possible.
Pour faire face à l’avenir, il n’est nullement nécessaire de tout maitriser par avance et de tout savoir. Il n’existerait alors plus aucune liberté puisque tout serait alors programmable à l’infini pour rester toujours dans la même optique sans possibilité de marche arrière ou sur le coté : l’optimisation des moyens et des ressources de tout, à tout prix et surtout à n’importe quel prix.
Courir après ce qui restera toujours rattrapé par une autre technologie beaucoup plus performante ressemble à une course effrénée après la peur de mourir et de vivre pour trouver d’autres moyens de survie et atteindre le bien-être ou la modernité ultime dans les loisirs en acceptant d’être remplacé(e) par des machines sur le long terme, voir de trouver d’autres ressources sur d’autres planètes.
Si la question d’accepter cette position est posée , tout le monde ne dira pas la même chose. Il est plus facile de refuser d’ouvrir les yeux et les oreilles et de vivre, en acceptant la douleur, les sentiments, les émotions pour rester humain avant tout.
Voir, écouter, se rendre compte, refuser, oser dire non, aimer, partager devient difficile tellement la pression est grande pour ne pas oser se libérer de son carcan de peurs et devenir autonome, sans intermédiaire mais toujours dans la bienveillance avec les autres. L’autonomie n’est jamais la dépendance et encore moins l’indépendance : le juste milieu se trouve entre les deux en acceptant de prendre confiance pour agir pour soi, sans agir contre ou pour les autres.